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Suisse
The aim is to understand the role our five senses play in our relationship to food.
L’agriculture émet des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, et elle contribue à l’épuisement des sols et à la pollution des eaux, dont les réserves diminuent. Alors, comment assurer la sécurité alimentaire d’une population mondiale de plus en plus nombreuse ?
L’agriculture durable cherche à réduire l’impact environnemental des activités agricoles, à protéger la biodiversité, l’eau et les sols. La plus connue des agricultures durables est l’agriculture biologique. Elle nécessite pour l’instant plus de travail et de main-d’œuvre, avec des rendements moins élevés que l’agriculture conventionnelle.
Une des solutions se trouve dans l’agriculture raisonnée. Son objectif est de réaliser une intensification écologique, c’est-à-dire de réconcilier les besoins alimentaires et le respect de l’environnement.
Pour ce qui concerne les pertes alimentaires et le gaspillage, les premières études montrent des pertes dans toutes les filières et à tous les stades : à la production, au stockage, à la transformation et à la distribution. Une première approche consiste à mesurer correctement les pertes et à en comprendre exactement les raisons.
La demande de produits alimentaires augmente de plus en plus. L’enjeu est de réussir à augmenter la production agricole tout en limitant la dégradation de l’environnement.
En effet, l’agriculture émet des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, et elle contribue à l’épuisement des sols et à la pollution des eaux, dont les réserves diminuent. Alors, comment assurer la sécurité alimentaire d’une population mondiale de plus en plus nombreuse ?
L’AGRICULTURE DURABLE
L’agriculture durable vise à satisfaire les besoins alimentaires en garantissant la pérennité des ressources naturelles, pour que les générations futures puissent elles aussi s’alimenter. Elle cherche à réduire l’impact environnemental des activités agricoles, à protéger la biodiversité, l’eau et les sols. La plus connue des agricultures durables est l’agriculture biologique.
Même si on commence à voir apparaître de grandes fermes de production biologique, notamment aux États-Unis, l’agriculture biologique est généralement pratiquée sur des surfaces relativement petites. Elle nécessite pour l’instant plus de travail et de main-d’œuvre, avec des rendements moins élevés que l’agriculture conventionnelle. En utilisant uniquement les techniques actuelles de l’agriculture biologique, il faudrait cultiver une étendue plus importante pour une production identique. Les surfaces actuellement exploitables dans le monde n’y suffiraient pas.
AUGMENTATION DES RENDEMENTS ET RATIONALISATION
Une des solutions se trouve dans l’agriculture raisonnée, qui s’inspire des pratiques de l’agriculture biologique. Son objectif est de réaliser une intensification écologique, c’est-à-dire de réconcilier les besoins alimentaires et le respect de l’environnement.
L’approche est d’améliorer globalement les rendements : produire en plus grande quantité sur une même surface et à un même coût, avec, ce qui est un élément nouveau, un impact écologique neutre ou réduit.
Cela passe par la rationalisation des exploitations agricoles, c’est-à-dire l’amélioration de l’efficacité du travail des hommes, des machines et de la performance des techniques agricoles. Cette rationalisation agricole a aussi un objectif de durabilité, c’est-à-dire qu’elle doit notamment préserver l’environnement et les ressources naturelles. Pour cela, il est nécessaire de développer de nouvelles techniques et pratiques agricoles, en maîtrisant l’usage des pesticides, des engrais et de l’eau. Le recours aux énergies renouvelables contribuera également à la durabilité des processus de production.
LES ENJEUX DE L’ÉLEVAGE
S’il est certain que l’industrie de l’élevage doit trouver des solutions pour réduire son rôle dans le réchauffement climatique, nous pouvons tous, à titre individuel, participer à cette dynamique, en régulant notre propre consommation de produits d’origine animale. Dans les pays occidentaux, où la consommation de viande est souvent bien supérieure aux besoins, une des solutions consiste simplement à réduire cette consommation.
Une approche complémentaire est de privilégier les protéines végétales, dont la production est généralement plus respectueuses de l’environnement, notamment parce qu’elle a des rendements plus élevés. On estime ainsi qu’il faudrait 10 kg de protéines végétales pour produire un seul kilogramme de protéines de viande de bœuf. Le développement d’autres sources de protéines est en cours, elles pourraient représenter dans un futur proche une alternative partielle à l’élevage classique : les cultures d’insectes.
Il est toutefois important de noter que l’élevage joue un rôle important dans l’écosystème alimentaire. Déjà, il transforme des protéines de qualité moyenne pour l’être humain en protéines de meilleure qualité. Il faudrait ainsi consommer 15 à 25% de protéines végétales en plus pour couvrir les besoins en acides aminés indispensables.
En outre, l’élevage contribue à valoriser une partie de la production végétale, puisqu’une bonne proportion des aliments servant de nourriture aux animaux n’est pas consommable par les êtres humains. Élevés de façon extensive, les animaux participent à l’entretien des paysages et des prairies, fertilisent la terre par leurs déjections et participent à la biodiversité. Ils peuvent même produire de l’énergie renouvelable. Et dans tous les cas, ils sont une composante de notre vie culturelle et sociale, faisant partie des patrimoines culinaires et des savoir-faire.
Une fois encore, c’est d’une manière raisonnée et en prenant en compte tous ces éléments qu’une réduction de la consommation de produits d’origine animale, et donc de leur production, peut être envisagée.
LES PERTES ET LE GASPILLAGE
Pour ce qui concerne les pertes alimentaires et le gaspillage, les premières études montrent des pertes dans toutes les filières et à tous les stades : à la production, au stockage, à la transformation et à la distribution. Une première approche consiste à mesurer correctement les pertes et à en comprendre exactement les raisons.
Ainsi dans la production des céréales, cela peut être d’améliorer l’utilisation du matériel de récolte, puisque les mauvais réglages des moissonneuses du maïs entraînent déjà 4% de perte.
Dans la distribution, cela peut passer par des actions telles que des dons de produits invendus mais consommables à des associations, le placement prioritaire en rayon de produits dont la période de consommation est courte, la vente de produits en vrac, à l’unité ou portionnables, ou la valorisation des déchets végétaux pour en faire du biogaz.
Finalement, pour nous tous, ce pourrait être de ne pas acheter plus que de raison et de mieux connaître les conditions de stockage des aliments après achat.
CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons abordé les enjeux actuels de l’agriculture, notamment l’augmentation de la production face à l’augmentation de la population, et l’impact environnemental. Aujourd’hui, l’agriculture durable est en constante amélioration. Son but est de rendre les techniques agricoles plus performantes pour augmenter la production et améliorer les rendements, tout en visant une réduction du coût environnemental et de l’émission des gaz à effet de serre.