Nez
Nécessaire à la respiration et à la phonation (production de sons), ce segment supérieur des voies respiratoires renferme également l’organe de l’olfaction. L’air inspiré amène les substances odorantes à l’état gazeux, et celles-ci sont détectées grâce à une couche de tissu située au niveau du toit des cavités nasales, peu accessible à l’air passant par le nez. Lorsque nous reniflons, plus d’air peut entrer en contact avec ce tissu, améliorant ainsi notre capacité à reconnaitre des odeurs. Il contient des millions de cellules olfactives qui jouent le rôle de récepteurs pour les odeurs et sont terminées par des cils olfactifs augmentant la surface de réception. Toute odeur peut être composée de centaines de substances chimiques et l’être humain serait capable de détecter entre 10000 et 20000 odeurs.
Par temps sec, l’olfaction est moins bonne, alors qu’elle disparait quasiment en cas de rhume. Les odeurs appétissantes augmentent la production de salive et stimulent le système digestif, tandis que des odeurs désagréables peuvent provoquer un réflexe défensif tel que l’éternuement.
Elaine N. Marieb, Anatomie et physiologie humaines, adaptation de la 6e édition américaine par René Lachaîne, Edition du Renouveau Pédagogique, 2005.