Écrevisse
L’écrevisse est un crustacé possédant cinq paires de pattes dont l’aspect et le goût ressemblent au homard. Certaines espèces appartenant à l’appellation ‘écrevisse’ sont aujourd’hui considérées en Europe comme invasives et nocives pour la qualité des eaux et la biodiversité. Aussi, la pêche et la consommation de ces crustacés à la chair exquise sont fortement encouragées.
Articles
Association Theutoise pour l’Environnement asbl. Les écrevisses indigènes et exotiques en Région wallonne. Disponible sur le site : http://www.aspei.be/documentation/EcrevissesBrochure.pdf, consulté le 28.04.2016.
TOURON Emmanuel, 2013. Magasine La Nouvelle République.fr, actualité du 03.10.2013, L’écrevisse de Louisiane partie pour tout détruire. Disponible sur le site : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2013/10/03/L-ecrevisse-de-Louisiane-partie-pour-tout-detruire-1635491, consulté le 28.04.2016.
TOURON Emmanuel, 2013. Magasine La Nouvelle République.fr, actualité du 05.10.2013, L’écrevisse de Louisiane : et si on les mangeait ? Disponible sur le site : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Communautes-NR/n/Contenus/Articles/2013/10/05/Ecrevisses-de-Louisiane-et-si-on-les-mangeait-1638141, consulté le 28.04.2016.
BEDA, Claude, 2015. E-journal 24 heures, L’écrevisse, « homard du lac ». Disponible sur le site : http://www.24heures.ch/series-ete/ecrevisse-homard-lac/story/21704452, consulté le 28.04.2016.
BOISMARTEL, Maxime, POMMERET, Pierre, 2011. Fédérations Lorraine Pêche, Guide d’identification des écrevisses en France Métropolitaine. Disponible sur le site : http://www.bourgogne-nature.fr/fichiers/guide-d-identification-des-ecrevisses-en-france-metropolitaine_1376296060.pdf, consulté le 28.04.2016.
MORIN, Richard, (2003). « Élevage de l’écrevisse ». Document d’information DADD-21. Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. 7 p. http://www.mapaq.gouv.qc.ca/Fr/Peche, consulté le 28.04.2016.
LaNutrition.fr, Ecrevisse. Disponible sur le site : http://www.lanutrition.fr/fraliment/fraliment/2743-ecrevisse.html, consulté le 28.04.2016.
McCLAIN, W.R., ROMAIRE R.P. 2007, Cultured Aquatic Species Information Programme. Procambarus clarkii. In: FAO Fisheries and Aquaculture Department [online]. Rome. Updated 13 January 2007. [Consulté le 24.08.2016]. Disponible à l’adresse : http://www.fao.org/fishery/culturedspecies/Procambarus_clarkii/en
Invasion
Le terme ‘écrevisse’ désigne de nombreuses espèces de crustacés vivant en eau douce et ressemblant à de petits homards.
Ces crustacés sont présents un peu partout dans le monde. En Europe, les espèces exotiques originaires de l’océan Pacifique et Atlantique, particulièrement voraces et invasives, détériorent peu à peu la qualité des eaux et la biodiversité. De plus, elles atteignent la maturité sexuelle plus rapidement que les écrevisses indigènes d’Europe ; elles se reproduisent plus souvent ; et elles sont plus résistantes.
Pêche et élevage
L’élevage de l’écrevisse, appelé astaciculture, n’est pas une activité très répandue. Certaines régions et pays, comme la Chine et les États-Unis, se lancent pourtant encore dans cette activité et proposent même des formations et des cours d’instructions pour l’élevage d’écrevisses. La pêche et la consommation des différentes écrevisses originaires d’Amérique du Nord sont actuellement fortement encouragées et la pêche n’est la cible que de très peu de restrictions. Or, cette espèce est considérée comme invasive, et ne nécessiterait donc pas d’élevage en Europe.
Un crustacé très résistant
L’écrevisse est un crustacé appartenant à la superfamille des Astacoidea. Elle ne possède pas de squelette interne, mais est recouverte d’un exosquelette protégeant son corps. La première partie est composée de la tête munie d’une paire d’antennes. La deuxième comprend le thorax qui compte trois paires de ‘pattes-mâchoires’ et deux paires de pattes supplémentaires servant à se déplacer. Enfin, la troisième partie est formée de l’abdomen terminé par la queue.
En général plus active la nuit, l’écrevisse dévore tout ou presque sur son passage, des mollusques aux œufs de poissons en passant par des insectes et de jeunes consœurs. Son poids peut atteindre 200 g pour une longueur maximale de 20 cm.
Les périodes d’accouplement, les pontes et les durées d’incubation sont différentes en fonction des espèces d’écrevisses, mais le processus d’accouplement reste similaire. La femelle pond entre 50 et 600 œufs (selon l’espèce, l’âge et la taille) qui vont évoluer en embryons, puis donner naissance à des larves qui resteront encore plusieurs jours accrochées à l’abdomen de la femelle.
Les prédateurs de l’écrevisse sont nombreux : principalement des poissons tels que la truite, la perche, le brochet ou la lotte, certains oiseaux comme le héron ou le canard, mais également certains mammifères, comme la loutre, le rat musqué ou encore… les êtres humains. Par ailleurs, certaines espèces (notamment les espèces indigènes d’Europe occidentale) sont plus sensibles aux virus, aux champignons et aux autres vers parasites.
Il n’existe que trois espèces indigènes en Europe occidentale, alors que l’on compte plus de 470 espèces dans le monde. La pêche et la consommation des espèces américaines sont fortement encouragées, avec une réglementation de pêche très peu restrictive.
Une fois dans la casserole, on peut les préparer comme des crevettes : avec de l’ail, du persil, de l’échalote, du bouillon ou en les trempant dans une mayonnaise, en accompagnant un riz citronné par exemple.
Articles
ASBL | Association Theutoise pour l’Environnement. Les écrevisses indigènes et exotiques en Région wallonne [en ligne]. [Consulté le 28 avril 2016]. Disponible à l’adresse : http://www.aspei.be/documentation/EcrevissesBrochure.pdf
TOURON, Emmanuel, 2013. L’écrevisse de Louisiane partie pour tout détruire. La Nouvelle République.fr [en ligne]. 03 octobre 2013. [Consulté le 28 avril 2016]. Disponible à l’adresse : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2013/10/03/L-ecrevisse-de-Louisiane-partie-pour-tout-detruire-1635491
TOURON, Emmanuel, 2013. L’écrevisse de Louisiane : et si on les mangeait ? La Nouvelle République.fr [en ligne]. 05 octobre 2013. [Consulté le 28 avril 2016]. Disponible à l’adresse : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Communautes-NR/n/Contenus/Articles/2013/10/05/Ecrevisses-de-Louisiane-et-si-on-les-mangeait-1638141
BEDA, Claude, 2015. L’écrevisse, « homard du lac ». 24 heures [en ligne]. [Consulté le 28 avril 2016].13 juillet 2015. Disponible à l’adresse : http://www.24heures.ch/series-ete/ecrevisse-homard-lac/story/21704452
BOISMARTEL, Maxime, POMMERET, Pierre, 2011. Guide d’identification des écrevisses en France Métropolitaine. Fédérations Lorraine Pêche [en ligne]. [Consulté le 28 avril 2016]. Disponible à l’adresse : http://www.bourgogne-nature.fr/fichiers/guide-d-identification-des-ecrevisses-en-france-metropolitaine_1376296060.pdf
MORIN, Richard, 2003. Élevage de l’écrevisse. Document d’information DADD-21. Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation [en ligne]. [Consulté le 28 avril 2016]. Disponible à l’adresse : http://www.mapaq.gouv.qc.ca/Fr/Peche
LaNutrition.fr, s.d. Écrevisse [en ligne]. [Consulté le 28 avril 2016]. Disponible à l’adresse : http://www.lanutrition.fr/fraliment/fraliment/2743-ecrevisse.html
McCLAIN, W.R., ROMAIRE R.P. 2007, Cultured Aquatic Species Information Programme. Procambarus clarkii. In: FAO Fisheries and Aquaculture Department [online]. Rome. Updated 13 January 2007. [Consulté le 24.08.2016]. Disponible à l’adresse : http://www.fao.org/fishery/culturedspecies/Procambarus_clarkii/en