Depuis toujours, les êtres humains utilisent la nature pour subvenir à leurs besoins.
Vers 10 000 ans avant notre ère, c’est la révolution néolithique : l’humanité abandonne la cueillette pour passer à l’agriculture. Celle-ci va évoluer au fil du temps, avec l’amélioration des techniques et des moyens de production.
Parmi les principales méthodes développées, on trouve la déforestation, l’irrigation et la fertilisation des sols, ainsi que la maîtrise de la reproduction animale et végétale.
Il existe deux types d’agriculture, qui ont évolué en parallèle et qui répondent à des enjeux différents : les agricultures extensive et intensive.
L’agriculture intensive a permis à de nombreux pays d’accéder à la sécurité alimentaire, c’est-à-dire qu’elle a permis de mieux nourrir la population en assurant des quantités suffisantes ; mais elle pose aussi des problèmes, par exemple un épuisement de la fertilité des sols nécessitant l’utilisation de plus en plus d’engrais, une réduction de la biodiversité, et la pollution des sols et de l’eau.